Pendant ce temps, Google lance l´opération Native Client , une technologie (une émulation/virtualisation ?) capable d´exécuter un code natif X86 confiné dans le cadre étroit d´un navigateur… quelque soit la plateforme. Du http « niveau 7 » en quelques sortes, qui risque de faire dresser les cheveux sur la tête de plus d´un administrateur de firewall. C´est d´ailleurs pour couper court à toute spéculation catastrophique que Google lance un appel à l´aide et offre cet outil aux développeurs et responsables sécurité souhaitant le tester.
La technique, insistent les ingénieurs de Google, est avant tout une mesure de sécurité, car l´exécution du programme s´effectue dans une véritable sandbox, totalement isolée du noyau du système hôte. Souvenons-nous que c´est avec ces mêmes mots que les gourous de Sun ont présenté, à l´époque, le monde merveilleux de Java. Gardons à l´esprit que Google, ennemi juré de Microsoft, est affecté d´un handicap certain par rapport à son adversaire : l´absence de système d´exploitation à son catalogue. Native Client pourrait bien n´être que la première pierre d´un édifice capable de concurrencer Windows. Depuis plusieurs mois d´ailleurs, d´incessantes rumeurs font état de développements secrets conduits par les équipes d´Eric Schmidt. Native Client est également une réponse ou un contre-feu partiel à Softgrid (Microsoft Application Virtualization) ou à VDI (Virtual Desktop Infrastructure) de VMWare, voir aux produits de Citrix.