McAfee publie son traditionnel « rapport des menaces annuelles » de fin de semestre, et sans surprise, les attaques les plus médiatisées et les nouvelles technologies sont toutes présentes dans ce petit musée des horreurs numériques.
Il faudra donc nous méfier :
– Des ransomwares, qui ont déferlé sur nos systèmes durant ces deux dernières années comme autant d’Attila. Si les serveurs locaux sont déjà protégés, craignons les Huns sur les autres.
– Du machine learning. L’on voit apparaître de plus en plus d’outils de protection et de détection auxquels les éditeurs ont ajouté une pointe d’I.A. afin d’améliorer leur vigilance et leur à -propos. Mais l’I.A. pourrait également servir les intérêts des adversaires, en affûtant leurs bases de connaissance en matière de vulnérabilités exploitables ?
– De l’IoT domotique … celle qui prévient les voleurs de nos absences, celle qui déclenche la chaudière en plein mois d’août, celle qui écoute nos échanges wifi en p0wnant la cafetière et qui sabordent nos transports amoureux en fliquant les données Fitbit. Le risque n’est pas nul, mais les probabilités d’exploitation devraient se limiter aux villas de 25 pièces avec vue sur la mer … Simple question de retour sur investissement.
– Les équipements électroniques connectés qui côtoient nos héritiers et mettent leurs identités et leur intimité en danger … Les cyber-barbies sont-elles vulnérables aux My Little Pony de Troie ?
– Des applications « serverless », dont la diffusion et l’absence de centralisation des moyens de sécurité rendent l’élaboration complexe. Pour s’en rendre compte, il suffit de récupérer un vieil article sur les « agents intelligents » des années 90 et de le remettre au goût du jour par un simple « recherche-remplace ». Techniquement, très peu de choses ont changé en termes de sécurité, de risques et de menaces.