Deux ans logé-nourri-blanchi dans une cellule quel que soit la nationalité de la personne en cas de hacking : c’est le tarif que propose le Parlement Européen dans le cadre d’un projet de loi qui semble vouloir étendre à toute la communauté les dispositions les plus arbitraires des LCEN et Loppsi Françaises. Une révélation signée Jennifer Baker de ComputerWorld.
Tout comme les LCEN et Loppsi, ce genre de train de mesures viserait avant tout à justifier la surveillance des chercheurs Européens, et à fournir aux infrastructures policières des motifs prétextes permettant des arrestations qui pourraient être jugées arbitraires en des temps normaux. On attend toujours l’arrestation des fameux producteurs pédopornographes d’Europe de l’Est, voir l’envoi d’une amende pour incitation à la haine raciale aux dirigeants des cyber-publications djihadistes. Le Cloud Internet est bien trop souvent, sur le plan des lois répressives, un peu comme certain nuage Tchernobylien : il respecte sagement les frontières politiques et ignore l’origine des dangers réels …