Profitons-en pour aller nous promener sur le site de Dancho Danchev qui, une fois de plus, conserve une longueur d’avance. Avec trois billets percutants. L’un sur la vanité de l’action Microsoft, accompagné d’un dessin humoristique résumant fort à propos la situation et surtout suivi d’une liste kilométrique de sites de « typosquatting » exploitant la filière des antivirus véreux. Le second papier traite également de « diclaimer », de mention légale inscrite à l’écran lors du lancement d’un programme. Mais cette fois, il s’agit de textes « protégeant » l’usage d’une plateforme à fabriquer des malwares. Sans surprise, ce générateur automatique d’infection est commercialisé « à seule fin d’expérimentation, de test et d’éducation ». Il faut se rappeler, précise l’auteur, que le premier outil à malwares qui ait « protégé » sa propriété intellectuelle à l’aide d’une mention légale était Zeus.
Pour chasser un rootkit, rien de tel qu’un malware. C’est le thème du troisième papier de Danchev, qui est tombé sur un kit d’attaque Web, avec console d’administration statistique d’activité de botnet, répartition géographique des machines infectées et… antivirus intégré destiné à éradiquer le concurrent direct, Zeus, de la surface de la planète virtuelle. Le monde des infections est aussi petit qu’impitoyable.