Le THC (The Hacker’s Choice), connu notamment pour ses recherches sur le hacking des réseaux GSM, vient de découvrir comment contourner la sécurité de lecture permettant de révéler un véritable passeport équipé d’une étiquette RFID… et son équivalent aussi maquillé qu’un acteur de sitcom. Cet émulateur de passeport montre à quel point sont vaines les assurances récitées par les responsables politiques à l’origine de ce mésusage technologique. L’espace d’un instant, et grâce au THC Elvis a donc pu ressusciter et affirmer son identité dans un aéroport Hollandais. Dans un communiqué, le THC rappelle les risques qu’entraine l’usage immodéré d’une technologie immature dans le cadre d’applications de haute sécurité : vol d’identité, usurpation d’identité dans le cadre d’attaques « man in the middle), falsification et forgerie, relâchement de la vigilance des personnes initialement chargées de la sécurité aux frontières (officiels de la PAF notamment)… et le THC de conclure « Never let a computer do a job that can be done by a human » L’on pourrait ajouter qu’il est plus que dangereux que de tels outils puissent servir de preuve d’identité ou d’éléments d’authentification compte tenu de leur manque de « solidité » technique.
Les étiquettes radio sont de formidables outils pour qui cherche à optimiser une gestion de stock –c’est également, à terme, un important facteur de suppression d’emplois peu qualifiés-. Il affinent les flux des biens de consommations et marchandises, facilitent le suivi et le marquage de tout objets en transit, et ouvrent de nouveaux débouchés dans le domaine automobile (clefs de contact, cartes de fidélité, de péage d’autoroute et autres micropayements…) du tourisme (forfaits, passes) des transports (cartes de métro). Mais le mésusage de cette technique peut entrainer des dérapages imprévisible lorsqu’elle est associée à l’identité non plus d’un objet, mais d’une personne.