Dans une note publiée sur un blog consacré aux affaires Européennes, Google jure ses grands dieux qu’après avoir suspendu la totalité de ses opérations de cartographie terrestre à l’aide des « GoogleCars », toute la flotte s’est vue retirer le moindre appareil de sniffing WiFi, que les données collectées jusqu’à présent ont été expurgées des bases, et que la grande aventure Google Street View reprendra timidement dans 4 pays : Irlande, Norvège, Suède et … Afrique du Sud. Ce qui dénote d’ailleurs d’une vision très étendue des limites de l’Europe. Cette cartographie sera enrichie, grâce à une série d’outils de télémesure laser, d’images 3D
L’affaire du « WiFi snooping » continue toutefois à retourner la planète, et certains hommes politiques, parfois ceux-là même qui prônent ou approuvent des lois sécuritaires quasi-Bigbrotheristes, continuent de vitupérer contre cette « inadmissible opération de flicage perpétrée par Google ». Le très conciliant « Privacy Commissionner » Australien, nous rapportent nos confrères d’El Reg, vont même jusqu’à qualifier cet acte de totalement illégal. L’Australie dont les lois autorisent les écoutes les plus permissives à l’encontre des internautes, sous les prétextes les plus divers, allant du terrorisme à la chasse aux cyber-pédophiles, en passant par la défense des producteurs de « musique industrielle ». Google, face à une telle attaque officielle, tend son rouge tablier et présente ses plus plates excuses….
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