De nombreux quotidiens (dont Tech Review) se sont faits l’écho de la toute prochaine communication de Karsten Nohl, ce chercheur Allemand qui, par le passé, s’est plusieurs fois attaqué aux faiblesses tant du réseau que du système de chiffrement du GSM. Cette fois, et sans le secours de la moindre radio logicielle (Knoll explique que de simples terminaux mobiles Motorola d’entrée de gamme suffisent), le chercheur s’attaquera aux transmissions de données véhiculées sur le réseau GPRS. Un coup de maître qui, aux dires de l’intéressé lui-même, n’est pas si extraordinaire que çà puisque les opérateurs utilisent soit des mécanismes de chiffrement faibles, soit… pas de chiffrement du tout, comme c’est le cas chez certains opérateurs Transalpins. La liste exhaustive des réseaux Européens testés n’a pas été publiée, ni l’intégralité des noms des fournisseurs télécoms incriminés.