Comment suivre un iPhone à la trace, récupérer des preuves de téléchargement illégal sur LimeWire, envisager l’émission d’une commission rogatoire internationale visant les serveurs de Gigatribe ou installer une « panoplie du petit hacker WiFi », farfouiller dans un compte MySpace ? En lisant attentivement une série de documents d’information publiés par différents services de police américains et diffusés par Cryptome. Ce sont là, pour la plupart, des notes de services internes destinées à vulgariser certaines notions de hacking auprès de fonctionnaires de police ne possédant pas forcément une fibre de techno-gourou. Si les professionnels de l’intrusion et du pentesting n’y trouveront que peu d’intérêt, ces fiches-cuisine pourront en revanche expliquer aux usagers « normaux » les rudiments de ce qu’il est possible de faire et ce qu’il est conseillé de ne pas utiliser… Une bonne introduction aux principes de base du chiffrement des données personnelles.
L’on peut noter au passage que l’étude de Gigatribe (programme Français) a été conduite par la Technological Crime Unit de la région de Niagara dans le cadre d’une enquête sur un réseau d’échange pédopornographique. Officiellement, en France, ce logiciel ne fait pas partie des programmes sous surveillance utilisés par les forces de gendarmerie du Fort de Rosny.
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