Il ne se passe désormais plus la moindre Black Hat, Defcon ou CCC sans que l’on y puisse entendre les exploits d’un nouveau hack radio. Hack généralement perpétré à l’aide de la seule base sérieuse qui soit en matière d’écoute et d’injection dans le domaine HF : une « Software Defined Radio », constituée d’une interface électronique minimaliste, elle-même accompagnée de sa suite de développement python GNUradio. Ont ainsi piraté les émissions Bluetooth (Shmoo.com), les transmissions GSM (The Hacker’s Choic), les conversations Dect (Dedected.org) etc etc. Rappelons qu’une SDR est une sorte de « nessus des ondes », une interface capable de capter et surtout de démoduler n’importe quel signal radio, de quelques kiloHertz à 5 ou 6 GHz. Les logiciels associés à cette électronique de pure réception se charge de l’interprétation (démodulation ou modulation) du signal, qu’il s’agisse d’une émission en modulation d’amplitude, d’une information en modulation de fréquence, d’un flux de télévision haute-définition, d’une série de trames WiFi et ainsi de suite, au gré de la qualité du développement.