Après la démonstration de hack du Dect (oh combien technique et difficilement réalisable sans microscope à balayage), voici un autre type de pêche à l’information, bien plus facile et qui peut rapporter gros : la pêche à la photocopieuse. Article généralement placé en « location bail » ou en location pure, le photocopieur achève souvent ses jours revendu aux enchères, sans toujours passer par les mains expertes et prudentes de professionnels. Si ce détail était relativement secondaire il y a une dizaine d’années, la chose devient de plus en plus critique de nos jours, ces appareils intégrant de plus en plus des disques durs contenant des années d’archives, d’images de documents copiés. C’est un quotidien Canadien non spécialisé, le Star de Toronto, qui s’en émeut. Tous les photocopieurs ne finissent pas à la casse, et même les modèles utilisant un mécanisme de chiffrement sont susceptibles de devenir très bavards sous la torture d’un bon hacker. Ceci sans omettre le fait qu’une « Xerox » moderne est aussi généralement un périphérique pouvant être raccordé à un réseau, avec les risques d’intrusion que cela comporte.