… auraient pu chanter Ella Fitzgerald et Sinatra. Car cette semaine débute la septième édition de Hack in Paris, dans les salons de l’hôtel Newport Bay, Disneyland Paris. Après les trois premiers jours traditionnellement consacrés aux master classes thématiques, les conférences s’enchaîneront sur un rythme soutenu. On y retrouvera notamment Chaouki Kasmi et José Lopes Esteves, les hommes de l’Anssi qui font parler les téléphones à distance (ou plus exactement qui exploitent les smartphones en abusant leurs assistants vocaux), Damien Cauquil qui, une fois de plus, torturera des périphériques IoT à grand renfort d’attaques sans fil (Damien proposera cette année une approche méthodologique et pratique en matière de « pentesting »), Dominique Brack (SwissCom, @Reputelligence) va hacker de l’humain, tandis que Lee JongHo et Kim MinGeun expliqueront comment torturer et surtout empoisonner le contenu diffusé par les téléviseurs intelligents (une approche différente mais cousine de ce qu’avaient également démontré Chaouki Kasmi et José Lopes Esteves lors du FIC 2017).
Plus techniques, mais oh combien intrigantes, les interventions de Ayoub Elaassal (ouvrir un shell dans un mainframe), de Gil Cohen qui revient sur les canaux de communication nommés de Windows, vieille idée toujours aussi exploitable, tandis que Valérian Legrand reviendra sur les NAC, une panacée inventée dans les années 2000 qui laisse encore quelques intéressantes voies d’accès.
Le détail des conférences est publié sur le site de la manifestation. Comme à l’accoutumée, Winn Schwartau jouera les maîtres de cérémonie et animera le débat « Hackers, the Media, Truth, Trust and Alternative Facts », en compagnie d’Annie Machon, ex barbouze du MI5, Deral Heiland, les plus belles bacchantes de Rapid7, et Michael Masucci. Parler du rapport entre les médias et le monde du hacking sans la moindre présence journalistique, c’est un peu comme qualifier Wannacry d’Armageddon du Web pour mieux en critiquer l’exploitation journalistique.