HP annonce l’achat,auprès de Phoenix Technology, des outils HyperSpace, HyperCore et Phoenix Flix. Ce sont là les trois composants intégrés au dessus du Bios et qui permettent de lancer l’instance d’un Linux « embedded » de petite taille indépendamment du système d’exploitation de la machine. Asus a notamment utilisé ce genre de technique sur certains de ses portables, pour que l’usager puisse, sans attendre le lancement d’un Windows, consulter le Web, entamer une conversation Skype ou consulter son courrier.
Rappelons que HyperCore fait partie de ces «VM hardware » sur lesquelles Joanna Rutkowska et Rafal Wojtczuk avaient travaillé dans le cadre d’un contrat de développement passé entre Phoenix et Invisible Things labs en avril 2008.
Ce n’est pas la première fois que HP plonge dans le développement de noyaux à destination « grand public ». Déjà, par le passé, l’entreprise avait tenté une « sortie » dans ce domaine, avec un ovni baptisé « HP-NewWave », surcouche à Windows 3.x avec icones mobiles, agents scriptables indépendants, traitement parallélisé des tâches… un outil trop beau pour son époque et qui inspirera les laboratoires de Redmond durant les années qui suivront. Espérons que l’intégration de HyperCore sur les machines HP connaîtront plus de succès.
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