Le billet de Matthew Green, cryptographe, professeur et chercheur à l’Université John Hopkins, achève le travail de sape progressif qui a touché PGP durant ces derniers mois. « it’s time for PGP to die » affirme-t-il. La nature des clefs, l’obligation de partage desdites clefs, préalable obligatoire avant tout échange, difficultés en matière d’authentification de la provenance desdites clefs, en matière de gestion également… « tout ça pue » persiste Green au fil d’un long article qui déconstruit la manière dont le travail de Phil Zimmerman a été intégré, tant au niveau de l’architecture générale qu’à celui de l’adaptation aux différents clients de messagerie.
Pour l’heure, il n’y a pas pléthore d’outils de chiffrement plus ou moins universels, gratuits, répandus, garantissant un minimum de confidentialité envers les indiscrets « de premier niveau ». PGP n’a pas encore de successeur connu, et 80% des usagers d’outils de chiffrement sont bien obligés de « faire avec ».