Sa naissance remonte à juillet 2007. Sa phase « Beta » s´achevait en décembre de cette même année, pour entamer le state de « release candidate »… laquelle durera pratiquement un an, puisque ce n´est qu´à partir du début de cette semaine que le Secunia Personal Software Inspector (PSI) est considéré comme un logiciel « achevé », toujours gratuit et arborant fièrement l´immatriculation 1.0. Rappelons que PSI est un logiciel d´inventaire de failles, capable de dresser la liste des programmes nécessitant une mise à jour. Il oriente et conseille l´usager sur la bonne procédure à suivre ou vers la bonne adresse Internet facilitant ladite consolidation.
Pourquoi un passage à l´âge adulte aujourd´hui ?Très probablement à cause d´une annonce similaire effectuée par un concurrent, F-Secure qui, le 10 de ce mois, lançait son HealthCheck. La seule différence fondamentale entre ces deux frères ennemis, c´est que PSI est capable de travailler « hors ligne » -bien qu´une connexion épisodique soit nécessaire pour que ses bases de connaissances soient remises à jour- tandis que HealthCheck est un « scanner en ligne » uniquement. Histoire de compliquer un peu les choses, il est important de préciser qu´une version « en ligne » de PSI est également disponible, sous le nom de OSI, Online Software Inspector, et qu´une édition locale pour réseaux d´entreprises, NSI, Network Software Inspector, est, quant à elle, commercialisée depuis un certain temps déjà.
Microsoft, depuis des temps immémoriaux, diffuse également un outil d´inventaire de failles gratuit, MBSA, le Microsoft Baseline Security Analyzer 2.1, qui est incapable de signaler la moindre nécessité de mise à jour de produit hors du catalogue Microsoft. C´est pourtant un outil indispensable, capable de tourner sur de petits réseaux d´entreprise, facilitant ainsi la vie des administrateurs chargés des infrastructures de type « Workgroup » ou de petits domaines.