Le scoop est signé par le quotidien Breton Le Télégramme : les 6 et 15 mai derniers, les ordinateurs de l’Elysée ont été « intrusés » de belle manière, soit par de méchants pirates Chinois-qui-ne-sont-pas-aux-ordres-de-Pékin, soit par des « puissances alliées » qui, comme chacun sait, utilisent les ressources des pays occidentaux à des fins purement pacifiques et informatives.
Il est encore trop tôt pour que les détails de l’attaque soient connus du public. Mais qu’il s’agisse d’une backdoor ou autre intercepteur injecté via un pdf forgé (Bercy beaucoup), ou de l’exploitation d’un feed de mise à jour et de correctifs appartenant à un éditeur connu, on ne peut que regretter que la Première Institution de France n’ait pas su écouter les conseils élémentaires (Back to Basic, en (grand) Breton dans le texte) distillés par ses propres services de sécurité.
L’affaire, précisent nos confrères armoricains, a été gardée secrète durant tout ce temps. Depuis Stuxnet/DuQu/Flame, il faut reconnaître que l’on entend nettement moins les hommes politiques hurler au loup, au cyber-terrorisme et aux réseaux pédophiles. La grande délinquance sur le Net (la vraie, celle des barbouzes et des mercenaires numériques) ne peut être combattue avec des rodomontades à la Chambre ou des textes de loi dont l’influence ne s’étend que de Brest à Strasbourg et de Lille à Marseille.
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