Selon l’Economic India Times, la Défense du pays devrait un jour disposer de son propre système d’exploitation. Un noyau conçu par des ingénieurs du pays, reposant sur une structure précise et maîtrisée « closed source » et, l’on imagine, dépourvu de tout soupçon de « backdoor », de « clef de séquestre étrangère » ou plus simplement de failles de sécurité connues par tout le monde. Pour l’heure, l’équipe de développement ne compterait qu’une cinquantaine d’ingénieurs.
Si le projet arrive à terme, il est très probable que ce pays, probablement l’un des plus productifs en termes de développements logiciels, sera capable de déployer son « OS national » aussi bien sur l’intégralité de ses réseaux d’administration, de défense et d’infrastructures sensibles Scada, mais également, sous forme de noyau embarqué, sur la plupart des équipements de commutation, sans oublier les passerelles de protection périmétrique.
En France, pays pionnier dans la création et enterrement de noyaux à des fins non-agricoles, l’on a vu ainsi passer des Pick, des Mos, des Prologues, des Mercures qui furent toujours plus grands morts que vivants.