Le Washington Post rapporte que le Pentagone envisagerait la possibilité d’une riposte nucléaire face à une cyber-attaque d’importance. Article reposant sur un brouillon estampillé par le DoD et daté du mois de janvier. Zut, un virus ? chic, un ICBM ! En politique, le bon Docteur Folamour aurait apprécié ce sens subtil de la nuance et de la juste proportionnalité.
D’ailleurs, qui possède également la bombe atomique et se spécialise dans les cyberattaques d’importance ? La Corée du Nord, explique une étude Cisco-Talos à laquelle a participé notamment Paul Rascagnères. Des attaques à base de « RATs » (troyens à accès distant) qui visent en priorité la Corée du Sud. Zut, un Troyen ? Chic une « Global Thermonuclear War »).
Eux aussi possèdent le feu nucléaire, et n’ont pas toujours été blanc-bleu en termes de cyber-attaque supposées. L’on parle de la Chine bien sûr, souvent accusée de tous les maux. Les choses semblent cependant évoluer si l’on en croit les propos tenus par le général Hao Yeli de l’Armée Populaire de Libération. Le général, tout en affirmant l’importance d’une cyber-souveraineté Chinoise, estime que son pays est favorable à une gouvernance multilatérale de l’espace numérique. « Solidarité et responsabilités partagées, ouverture des réseaux, partage des informations » sont les principaux arguments avancés au fil de son plaidoyer.