Fred Baclagan, agent spécial du DoJ de Californie, spécialiste en cybercriminalité mais ne respectant guère lui-même les règles de précautions les plus élémentaires, a vu quelques 38 000 de ses emails ainsi que quelques SMS et messages vocaux étalés sur la place publique. Un « coup » revendiqué par les Anonymous et publié sur Pastebin. Des tranches de vie privée (parfois très personnelles) et professionnelles se côtoient, issues du piratage de deux comptes Gmail, explique l’auteur du communiqué. L’usage d’une messagerie grand public dans le cadre de l’exercice de devoirs régaliens avait, il y a plus de 4 ans, soulevé une polémique lorsque certains sénateurs de l’Administration Bush avaient été surpris en train d’utiliser leurs Blackberry ou des messageries privées pour expédier des documents relevant du fonctionnement de l’Etat Fédéral. A l’époque, le piratage des messageries n’était pas un sport à la mode, seul l’absence de traces « historiques » dans les archives d’Etat avait été invoquée.