Les documents Snowden et les publications de dossiers soumis au Freedom of Information Act se suivent et se ressemblent. Le dernier « buzz » en date porte sur la possibilité que pourraient avoir les agents de la No Such Agency de récolter les données glanées par les appliquettes de smartphones. Après les virus et les spywares Chinois cachés dans les chasses aux trésors, les avalanches de sucreries hypercaloriques et autre jeux de catapultage aviaires, voici que l’on pourrait également y voir l’ombre des barbouzes Américaines ou Britanniques, s’émeut James Ball du Guardian. Car les perfides espions d’Albion ou les redoutables tontons flingueurs de Washington pourraient piocher de passionnantes données dans les flux de géo-positionnement GPS, les connexions aux réseaux sociaux et autres métadonnées semées par les joueurs mobiles. Car, la chose est bien connue, même les terroristes jouent à « oiseaux en colère » ou à « coup de foudre au pays des bonbons ».
Un tantinet plus sérieux, Cryptome profite du FoIA pour nous offrir un développement en Powerpoint ++ pondu par des développeurs d’espionnite made in NSA. Cette présentation n’apprend quasiment rien aux gens du métier, mais montre à quel point, depuis plus de 4 ans, les méthodes d’exploitation des données extractibles des smartphones passionnent les hommes de l’ombre. Le petit dessin humoristique situé sur la toute dernière diapositive résume de manière parfaite les 15 autres planches. Une sorte d’agent-fée-ange touche de sa baguette magique une pile de feuilles entassées sur un bureau, lequel est orné d’une pancarte sur laquelle est inscrit « leave your traffic here » (vous êtes prié de laisser vos échanges ici).