Une variante de la précédente histoire, toujours orchestrée par les spécialistes du faux antivirus, décidément très en verve ces jours-ci. Cette fois, le montage est dénoncé par l’équipe de F-Secure : l’éditeur de faux antivirus ne prospecte jamais directement. Il passe par un réseau de « rabatteurs affiliés » qui, à l’aide d’un botnet, piègent les internautes. Lesquels voient apparaître des écrans d’alerte leur signalant la présence d’une infection dangereuse, laquelle ne peut être éradiquée qu’après achat de l’antivirus seul capable de détecter ladite infection –et pour cause, cette infection est une pure invention. L’antivirus est vendu 50$, le rabatteur est payé 20 $ par victime. La technique du faux agresseur mis en fuite par un sauveur trop opportun pour être honnête est une vieille technique des amateurs de carambouille. L’informatique n’invente rien, elle adapte. Peut-être existe-t-il, parmi les C0d3rZ, des amateurs de l’œuvre de Jean-Paul Belmondo.