L’usage du téléphone est dangereux pour les bronches, le cerveau, la vue et, en général, à la plupart des organes humains, surtout lorsque l’usager est également conducteur d’un véhicule, nous explique M. E. Kabay de Network World. Une affirmation étayée par les arguments d’un nouveau site Web, CellPhoneSafety, ainsi que de diverses études universitaires. Indiscutablement, il y a plus à craindre de la distraction provoquée par une conversation téléphonique entre un conducteur et une tierce personne que des risques supposés causés par les rayonnements électromagnétiques : le premier est plus sûrement mortel à courte échéance, avec ou sans « kit main libre ».
Paradoxalement, s’étonne l’auteur, de plus en plus de constructeurs d’automobiles perfectionnent leurs modèles en y intégrant de nombreux supports et accessoires utilisant une base GSM. Tout ce qui peut réduire la durée de vie d’un modèle et ainsi diminuer le temps de cycle de renouvellement du parc automobile ne pourrait que séduire General Motors, Toyota ou l’un des siens … Cynique, l’industrie du moteur à explosion ?
Il y aurait pourtant des mesures très simples pour que, à la fois, des intégrations auto-téléphonie favorisent le développement de « services complémentaires » et réduisent les taux d’accidents provoqués par l’usage du téléphone au volant. Parmi celles-ci, l’augmentation de la constante de temps du protocole de « roaming » (ou saut de cellule) sur tous les terminaux, de manière à ce qu’il ne soit plus possible de tenir une conversation autrement qu’à très faible vitesse ou à l’arrêt… sans pour autant bloquer les protocoles de signalisation genre sms, mms ou données. N’oublions pas que les premiers arguments avancés par certains opérateurs « post be-bop » était que leur réseau pouvait assurer une liaison à plus de 150 km/h sur l’autoroute de l’Ouest (en prenant le TGV sans doute). Certains d’entre eux ont même pu se prévaloir d’une couverture de « plus de 80% du territoire Français » en construisant leur premier maillage selon un plan scrupuleusement copié sur le réseau autoroutier national. Certes, à l’époque, rétorqueront les intéressés, « on ne pouvait pas prévoir. D’ailleurs, tout çà n’est que de la faute de l’usager », c’est bien connu…
De tels arguments de vente spécieux et flirtant avec les règles de sécurité sont d’ailleurs très souvent à l’origine des « boum » technologiques de cette dernière décennie. L’accès à l’Internet rapide par exemple, a, durant ses premières années d’existence, été propulsé à coup de slogans tels que « Téléchargez X fois plus rapidement grâce à la TelecomBox Untel ». Et même l’ouverture d’Internet au grand public, réseau d’origine strictement scientifique et militaire, a été présenté comme le début d’une ère de savoir, de partage de connaissances, de liberté d’expression… vision aujourd’hui conspuée par bien des politiques, qualifiée même parfois par certains de vision « post-soixanthuitarde utopique » propice au développement de réseaux de violeurs, d’escrocs, de pédophiles et de terroristes.
L’usage d’une technologie quelconque n’est jamais mortifère « par essence » et il est rare qu’elle se pervertisse sans l’intervention de groupes de pression industriels ou étatiques. Mais il est difficile pour des chevaliers d’industrie ou des hommes politiques d’admettre un certain niveau de responsabilité une fois que les « dérives d’usages » sont constatées.
Le téléphone sans-fil domestique est à remplacer par un filair eou un sans-fil analogique.
@Alf : Vous avez mille fois raison. L’auteur bat sa coulpe et promet de ne plus recommencer, la correctrive jure, pour sa part, que plus jamais une telle erreur ne se reproduira. (notons au passage que cette erreur est souvent commise par les équipementiers vendeurs d’A.P., Proxim notamment, ce qui n’excuse en aucune manière cet « à peu près » )
Il y a une confusion entre roaming (changement opérateur)et handover (saut de cellule).
Le premier procès contre un fournisseur d’accès au téléphone celulaire (ou portable), à eut lieu en 1991-9é dans la province de l’Ontario, CA !
Une épouse avait offert ce nouveau moyen de communiquer (flip de Motorola) à son agent immobilier de mari en pleine forme physique. Il l’utilisait abondamment (autant que peux l’exiger un professionnel performant), et au bout de 6 mois, il commence à décrépir pour décéder d’une tumeur au cerveau, près de l’oreille, du côté où il l’utilisait.
Résultat judiciaire : On ne sait pas ! On va se renseigner ! Faire des études…
Je ne sais pas, mais quand je faisait tombé un pot de confiture dans la cuisine familiale et que l’on me retrouvait dehors avec les doigt et vêtements tachés… La « mère » n’avait pas besoin de procéder à une enquête ! Faut dire que le pot de confiture ne valait que 2-3 $ et la lessive, un de plus !
Cordialement et bonne utilisation !
Attention ! Le portable serait également dangereux pour vos ongles et votre poil, il provoquerait des cors aux pieds ! Les 2 articles cités ne parlent que du téléphone au volant. Rien sur le cerveau, les bronches ou « la plupart des organes humains »… Si ?