Plus discret, ne dépassant à peine 2 sur l’échelle de Richter du hack, Chris Paget, interviewé par Dan Goodin du Reg (via Hackaday), nous apprend comment lancer une campagne de Wardriving contre les puces RFID. Un lecteur de cartes, une antenne, une automobile, et l’on récupère les identifiants de passeports comme d’autres vont à la pêche au crabe. Certes, les informations confidentielles contenues dans l’électronique du document de voyage ne sont pas (encore) accessibles… mais le numéro identifiant unique l’est parfaitement. Et comme il n’est pas rare, aujourd’hui, de trouver des porteurs de RFID « multirécidivistes », bardés de cartes d’abonnés ou de fidélité, de clefs d’accès, de sésame à parking etc, la corrélation des informations n’est plus franchement quelque chose de complexe. L’association « identifiant-identité » devient un jeu d’enfant. C’est tout de même plus préoccupant que quelques ventes de machins à laver manquées faute de Googlemining.