Le train Stirling, nous apprend l’équipe de développement, n’arrivera pas à l’heure prévue –initialement à la mi-2009. Stirling est un nom générique qui désigne toute la suite de protection périmétrique professionnelle de l’éditeur, suite dont les premiers éléments –Isa Server et le firewall Forefront pour Exchange- ne devraient pas paraître avant le dernier trimestre de cette année. La console d’administration ainsi que Forefront pour Sharepoint et le « Client Security 2.0 » sont repoussés à la mi-2010.
Un report justifié, explique l’équipe, par l’importance des travaux et modifications liées à la nouvelle version. Et notamment tout ce qui touche à l’interopérabilité de la suite avec des programmes de sécurité tiers. En outre, la partie « protection du endpoint » subirait de profondes améliorations, notamment un mécanisme d’analyse comportementale et de traitement heuristique baptisé « Dynamic Signature Service ». Cette technique devrait protéger les postes de travail contre des menaces de type Zero Day. Les termes et explications sont assez flous pour que l’on puisse imaginer absolument n’importe quoi : de la protection par « sandboxing » au service d’alerte de type « cloud security » -c’est d’ailleurs la probabilité la plus forte-, en passant par d’éventuels mécanismes de policies de sécurité dynamiques asservies aux ordres des serveurs Stirling.
Rappelons également que l’antivirus OneCare ne devrait pas passer l’hiver 2009-2010. Une version gratuite du programme, peut-être enrichie d’une offre « en ligne » de service payant et administrable, devrait lui succéder. Sera-ce ce fameux DSS ? D’ici là, le marché des antivirus pourrait ben connaître d’autres rebondissements. Après l’éclatant aveu d’incapacité des spécialistes face à la déferlante Conficker, après une lente érosion du « capital confiance » provoquée par l’invasion de scarewares et autres faux antivirus, des remises en question sont à attendre.