A qui appartiennent-elles ? nul ne sait. D’où viennent-elles ? C’est un mystère. A quoi servent-elles ? Les supputations les plus folles vont bon train. Elles, ce sont des tours hertziennes qui se multiplient aux Etats-Unis (et probablement dans d’autres pays), s’indigne Popular Science. Chose étrange, ces tours se comportent très exactement comme des cellules de téléphonie cellulaire, à ceci près qu’elles ne diffusent pas l’identifiant d’un opérateur et qu’elles forcent les terminaux qui s’y connectent à se replier sur des modes peu sécurisés (en 2G notamment). Pis encore, ces cellules d’interception seraient capables d’attaquer les étages « bande de base » des téléphones cellulaires, ce qui laisse à penser que leurs mystérieux propriétaires entretiennent de très étroites relations techniques avec les fabricants de circuits intégrés spécialisés. Car les détails intimes de ces modules bande de base sont très souvent recouverts d’une chape de silence et de fonctions secrètes, connues des seuls OEM et opérateurs.
Si l’on ajoute que ces cellules fantômes ont une fâcheuse tendance à se multiplier à l’approche des terrains militaires, on peut y voir la main invisible des services de renseignement surveillant les conversations des citoyens US sous le prétexte rebattu d’une intense chasse aux terroristes.
Les ingrédients sont réunis pour écrire un grand roman d’espionnage, d’amour et d’aventure… ou faire la première page d’un prochain numéro de Wired illustré par l’écusson de la NSA ou du Department of Defense.