Notre éminent confrère John Leyden est heu-reux. Euphorique, presque, en annonçant la disparition de Zango, le dernier grand publicitaire du monde online qui aimait à propager ses messages à coup de spyware et conforter sa position à grand renforts de menaces d’avocats. L’information aurait, précise notre confrère hispano-britannique, été lâchée par l’ancien patron de Zango, Ken Smith, au fil de son blog. De son côté, ComputerWorld donne une version plus critique de l’information, et dément notamment que cette disparition soit liée à une éventuelle acquisition de l’entreprise par Blinkx, entreprise spécialisée dans la recherche d’informations vidéo en ligne. Le rachat ne concernerait en fait qu’une partie des actifs, et en aucun cas la totalité des activités de l’ancien publicitaire véreux, précisent nos confrères américains. Un Blinkx qui n’est pourtant pas d’une blancheur absolue, puisque certaines de ses campagnes ont également reposé sur la diffusion de « virus marketing » détectés comme malwares par les principaux antivirus de la création. Autant d’informations confirmées par un court billet publié sur le blog Hosts News, spécialisé dans la chasse aux diffuseurs de spywares commerciaux.
Rappelons que Blinkx collaborait étroitement avec Zango depuis plusieurs années, sans que cela semble poser le moindre état d’âme aux patrons du moteur de recherche. L’on peut également lire avec intérêt ce que Thierry Zoller avait écrit à propos de la sécurité très relative des outils « loudcash » -alias ZangoCash- tant vantés dans les colonnes du blog de Ken Smith. La disparition définitive de cet acteur sans scrupule du monde Web ne fera pleurer personne… si cette information s’avère définitivement exacte.