Le Département de la Justice de l’administration Obama défend bec et ongle, s’étonne le Reg, la politique d’écoutes téléphoniques conduite par la présidence Bush. A l’origine de cette prise de position ferme, un procès intenté par l’EFF contre l’administration Bush -et plus particulièrement la NSA- qui s’est livré à une importante campagne d’écoute visant des citoyens américains. Les procédures très « allégées » autorisant ces écoutes avaient, estime l’EFF, conduit les agents de la NSA à commettre des abus.
Pas du tout, rétorque aujourd’hui le DoJ, dans un document visant à faire abandonner les poursuites. Les personnes écoutées l’étaient en raison de liens avec l’organisation Al Quaida, répète le Ministère de la Justice US. De toute manière, il est hors de question de divulguer quoi que ce soit à propos de ces écoutes, puisqu’elles relèvent de la sécurité nationale.
Il est important de noter que ces écoutes expéditives, ordonnées par un droit régalien accordé au Président en charge, ont entrainé, sur l’initiative de l’EFF, une action en justice visant intuitu personae mm George W. Bush, son Vice Président Dick Cheney, David Addington, Chef de Cabinet de Cheney et l’ancien Attorney General et Conseiller auprès de la Maison Blanche Alberto Gonzales.
Il n’est pas inutile de se rappeler que les pouvoirs discrétionnaires accordés au Président Bush ont fait l’objet d’un vote du Sénat, et que le Sénateur Barack Obama fut du nombre de ceux qui approuvèrent immédiatement et votèrent en faveur de l’établissement de ce pouvoir. Et il est rarissime de voir, une fois en place, une équipe de l’opposition de quelque pays que ce soit remettre en cause tant les procédés de basse police que les services « gris » orbitant autour des grandes agences de renseignements militaires ou civiles. Et ce malgré les déclarations d’intention faites au moment des campagnes électorales.
Et il est rarissime de voir, une fois en place, une équipe de l’opposition de quelque pays que ce soit remettre en cause tant les procédés de basse police que les services « gris » orbitant autour des grandes agences de renseignements militaires ou civiles. Et ce malgré les déclarations d’intention faites au moment des campagnes électorales.
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