C’est le prochain scoop du salon de Francfort : la 5008 de Peugeot sera équipée d’un routeur WiFi et d’une carte 3G « non simlockée » permettant au conducteur de choisir librement son opérateur.
Jusqu’à présent il était exceptionnel qu’un constructeur de « clefs 3G » embarquées dépense beaucoup d’énergie pour maintenir les pilotes logiciels de ses propres périphériques… y compris lorsque ceux-ci étaient intégrés sur des ordinateurs hauts de gamme destinés à des professionnels. Pour les usagers, cela revient à devoir choisir entre la conservation d’un ancien système d’exploitation, également en fin de vie et perclus de failles de sécurité, l’abandon pur et simple de la fonction 3G, ou le changement de machine conjointement avec le changement de système d’exploitation. Une politique qui ne peut que séduire un constructeur automobile, en perpétuelle quête d’astuces facilitant le renouvellement de son parc.
Avec la généralisation de ces accès sans fil souvent incompatibles d’un point de vue « cohérence des protocoles de sécurité » –WiFi, 3G, Bluetooth, distribution audio-vidéo, GPS 3D-, l’industrie automobile est probablement sur le point d’ouvrir une formidable voie dans le domaine du Wardriving. Jusqu’à présent, les pirates utilisaient les voitures pour aller au devant des points d’accès vulnérables, désormais, c’est la victime qui apportera ses données sur un plateau à tous les amateurs d’informations confidentielles. A moins que… à moins que Peugeot ait l’intention d’adjoindre à son voiturin multimédia un palotin technologique du genre « embedded Radius Server » doublé d’un VPN étendu à l’ensemble des systèmes de communication. On peut peut-être rêver…