Tentant de nager à contre-courant des mantras Cupertiniens, l’équipe de développement d’Avast a annoncé, il y a peu, sur son forum la disponibilité d’une préversion marketing de son futur antivirus pour Macintosh. Cette édition intègre notamment des outils d’analyse de fichiers, des emails et des pages web consultées. En outre, il est possible de déclencher un balayage des unités de stockage « à la demande ». La récente vague d’attaque virale propagée par un scareware se prétendant « antivirus pour Mac » tend à prouver qu’il existe une demande pour une offre antivirale sous OS X et qu’il y aurait comme un hiatus entre la position dogmatique de l’éditeur-constructeur-diffuseur-vendeur en ligne-maître à penser et les utilisateurs des systèmes Apple.
Toujours dans la colonne Apple et les antivirus-viraux, l’on peut lire l’amusant billet de blog signé Ed Bott. A peine Apple aurait déployé les contre-mesures destinées à bloquer l’attaque « Mac Defender » (le faux antivirus en question qui fit quelques ravages le mois précédent) que les auteurs du malware ont rédigé une nouvelle version encore plus efficace et totalement invisible aux efforts prodigués par l’éditeur-constructeur-etc. Et ce en moins d’une semaine après diffusion du « correctif anti-faux-antivirus. La sécurité est un métier, l’écriture de malwares également.