Philippe Langlois, accusé virtuel d’un faux-procès organisé fin septembre à la Cantine, a finalement été relaxé et ne passera pas ses jours derrière des barreaux imaginaires. Cédric Blancher revient en détail sur les rebondissements de cette pièce de théâtre interprétée par des acteurs jouant leur rôle avec un naturel absolu… chacun tenant plus ou moins celui qui correspondait à sa vie quotidienne et à sa culture. On en parle également dans le forum Kitetoa. De manière lapidaire, une faille « par négligence » découverte sans « outils de hacking » et dont le signalement au responsable informatique concerné ne provoque aucune réaction peut échapper au glaive de la Justice.
Si les conclusions de ce pseudo-procès n’ont surpris personne, elles ont en revanche fait comprendre à bien des « geek » les différences de points de vue qu’il pouvait y avoir entre l’optique techniciste d’un professionnel ou d’un pratiquant, celui de la justice –qui repose sur une évaluation « morale » et non « technique » de la situation-, et de la partie civile qui a tout intérêt à attaquer celui par qui le scandale arrive pour mieux faire passer sous silence de coupables négligences…
En attendant qu’une âme de bonne volonté puisse fournir un lien donnant accès à l’enregistrement vidéo des débats, quelques photos prises par Ludovic Penet permettront de faire patienter les personnes n’ayant pu participer à cette évènement. A quand une suite sur les thèmes « licencié pour avoir tenu un blog », « remercié pour avoir utilisé Wireshark sur le lieu de travail » …
Bonjour,
je ne suis pas tout à fait d’accord avec cette phrase :  » Si les conclusions de ce pseudo-procès n’ont surpris personne, elles ont en revanche fait comprendre à bien des « geek » les différences de points de vue qu’il pouvait y avoir entre l’optique techniciste d’un professionnel ou d’un pratiquant, celui de la justice –qui repose sur une évaluation « morale » et non « technique » de la situation-,  »
Il y a du vrai. Mais le souci dans un procès de ce type (je sais de quoi je parle », c’est que la « morale » d’un juge est très différente de la « morale » d’un geek. Le logiciel du juge, c’est un code. Pas du code.
(humour)
Bilan, vous pouvez avoir votre conscience tranquille (techniquement, pas de piratage) et vous retrouver condamné parce que du point de vue du « code » (justice), il y a piratage.
Quoi qu’il en soit, cet événement de la Cantine était très intéressant. Il a donné une vision proche de la réalité à des gens qui n’ont jamais assisté à un procès.