Microsoft offre 250 000 dollars contre la tête de l’auteur de Conficker, titre glorieusement Security News. Pas même de quoi s’offrir une bicoque dans une vallée oubliée des Alpes pour échapper aux seconds couteaux de la mafia Russe. C’est donc là un effet d’annonce totalement inutile, destiné à utiliser ce fléau logiciel comme support publicitaire ad majorem dei gloriam. Peu utile également ce consortium qui montre ostensiblement que certaines entreprises font exactement ce pourquoi elles sont payées : et les éditeurs d’antivirus de chasser les virus, les fournisseurs de service internet de filtrer les adresses et domaines indésirables, et les éditeurs de programmes vulnérables d’encourager à la diffusion et à l’application des rustines salvatrices. Le « front commun contre l’internationale virusesque » est une armée assez disparate, regroupant des FAI, des instances administratives, des éditeurs et équipementiers de divers horizons : Microsoft, ICANN, Neustar, Verisign, CNNIC, Afilias, Public Internet Registry, Global Domains International Inc., M1D Global, AOL, F-Secure, ISC, researchers from Georgia Tech, The Shadowserver Foundation, Arbor Networks et Support Intelligence, dixit le communiqué de Symantec à ce sujet.