Le Mobile Telecommunications and Health Research Programme (MTHR) Britannique vient de publier un rapport d’une cinquantaine de pages résumant les conclusions de 31 projets de recherche s’étalant sur plus de 11 ans et ayant coûté environ 13,6 millions de livres sterling. Etudes portant essentiellement sur les risques de développement de cancers sur des sujets exposés aux rayonnements électromagnétiques situés entre 900 et 1800 MHz (GSM, DCS, Tetra), tous types de modulations confondus. Chapitre après chapitre, la même formule se répète : « no evidence ». Sur la puissance des rayonnements non chauffants, sur la détérioration à long termes des ions calcium dans les tissus nerveux, sur les perturbations du système sanguin, « no evidence ». En revanche, l’étude conclut à la nécessité de d’approfondir les études sur les éventuelles conséquences de ces rayonnements sur les fonctions cognitives et les troubles du sommeil, sur les effets possible dans l’organisme de jeunes enfants, sur les conséquences des expositions durant les périodes de gestation, sur les risques d’aggravement des maladies neurovégétatives et sur les conséquences d’un usage à hautes doses des services téléphoniques par les adolescents.
Curieux, l’article n’est pas aussi catégorique que son titre, surtout la dernière phrase.