Après le rachat, puis le toilettage de VirtualBox, gestionnaire de machines virtuelles pour stations de travail, Sun annonce la sortie de xVM Server. Une contre-attaque très attendue, qui vient se jeter sur les brisées de Microsoft, Citrix et VMWare notamment. Tout comme Xen et ESXi, cet xVM se suffit à lui-même et ne nécessite pas de système h�te.
Là encore cela n´étonnera personne, puisque xVM part d´un socle Xen dont le noyau Linux a été remplacé par un Open Solaris. Ossature Open source, moteur Open Source, xVM sera téléchargeable gratuitement dès le début du mois prochain. Notons au passage que la version de Microsoft HyperV « non intégrée à 2008 server » (les américains disent « bare metal ») devrait être téléchargeable gratuitement dès le début octobre également.
Mais revenons à xVM. Ses systèmes invités officiellement conseillés sont Windows (serveur 2008 y compris), Solaris, Open Solaris et Linux RH, version 64 bits affirment les documents techniques. Un xVM Ops Center V2, console d´administration et ses agents associés, est également mis en vente. Elle permettrait de gérer le fonctionnement, l´équilibrage mais également la migration d´une machine d´une plateforme à une autre, sans interruption (live migration). Est également compris dans les services les plus haut de gamme de xVM Ops Center la haute disponibilité, le provisionnement des VM et des noyaux, les déploiements de mises à jour, la gestion de parc et le contr�le-supervision des bases matérielles. Si l´on excepte la version d´entrée de gamme, très limitée, Ops Center, selon les modules de services fournis, sera vendu 500 dollars par an en édition Premium, 2000 $ sous l´appellation xVM Infrastructure Enterprise et 5000$ pour xVM Infrastructure Datacenter.