Après pratiquement deux années de pudique silence, T-Mobile reconnaît, nous apprend Der Spiegel, s’être fait dérober un fichier contenant les coordonnées de près de 17 millions de personnes. Hommes politiques, Ministres d’Etat et ministres du culte, personnalités du monde audiovisuel ou des affaires, précise notre confrère Allemand, ont vu divulgué leurs noms, prénoms, adresse postale, numéro de téléphone y compris ceux placés en liste rouge, et parfois même leur adresse email. Des données auraient même fait l’objet de transactions dans les milieux underground. Jusqu’à présent, affirme le principal fautif, il ne semble pas que ces données aient été exploitées… du moins à grande échelle ou de manière franchement visible. Grâce à ce brillant aveu, l’Allemagne rattrape d’un coup le retard qu’elle avait accumulé face à la Grande Bretagne et aux Etats-Unis, pays dans lesquels il ne se passe pas un mois sans que l’on ne découvre un vol ou une perte massive de données privées.
En France, tout va bien