Jean-Jacques Quisquater, Professeur de cryptographie à l’Université Catholique de Louvain, a été victime d’une attaque informatique via une opération de phishing véhiculée par une fausse invitation LinkedIn. L’affaire, nous apprend De Standaard (article archivé par Cryptome ) a été découverte dans le cadre de l’enquête portant sur un tout autre piratage, celui de Belgacom dévoilé en septembre dernier par nos confrères du magazine Allemand Der Spiegel. Rappelons que c’est également grâce à des liens forgés (LinkedIn/spoofing de pages d’Intranet) qu’a été rendue possible l’attaque « man in the middle » lancée contre l’opérateur. La méthode rappelle également le hack de l’Elysée. Le hack porte la marque de la NSA, services de renseignements US, et du GCHQ (service Britannique, donc appartenant à un Etat membre de la C.E.) affirme De Standaard. Rappelons qu’une partie du code du virus d’attaque Stuxnet avait également bénéficié d’informations (certificats) dérobées dans deux départements de l’Université de Taipeh, montrant à quel point les réseaux de recherche sont une cible privilégiée des barbouzes d’Outre Atlantique. Les journalistes du Spiegel avaient également fait le rapprochement entre le hack Belgacom et celui de la compagnie pétrolière Brésilienne Petrobras en raison d’une similitude certaine dans les techniques d’attaque MIM