Selon une étude du Ponemon commanditée par PGP, la perte financière par victime de vol d’identité s’élèverait à 204 $ aux USA, contre 107 $ en Allemagne, 119 $ en France, 114$ en Australie et 98 $ en Grande Bretagne. En valeur cumulée, le coût de ces pertes de données a été estimé à 6,75 millions de dollars aux USA, 3,44 M$ en Allemagne, 2,57 M$ au Royaume Uni, 2,53M$ en France et 1,83 M$ en Australie. Ces estimations pour la plupart considèrent que près de la moitié des pertes estimées sont le reflet des projections de « perte de business » découlant de cette fuite d’information. Le Ponemon ne se prononce absolument pas sur la pertinence des veaux, vaches, cochons et couvées que ces Pérettes du cyber-monde regrettent sur leurs bilans comptables. 35% de ces pertes sont la conséquence d’externalisation à des entreprises tierce partie et 35 autres pourcents à « attaques malveillantes ou criminelles » estime le Ponemon. Si l’on compare l’évolution de la situation par rapport aux années précédentes, l’augmentation des pertes estimées (conséquence directe d’un accroissement de ces pertes), serait nettement plus importante en France que dans les autres pays couverts par cette enquête.
Ces métriques ont été réalisées au cours de l’année 2009, sur un échantillonnage de 133 « organisations » (entreprises, administrations etc) réparties sur plus de 18 secteurs industriels différents. Bien entendu, ces chiffres ne reflètent que les déboires d’entreprises du secteur industriel privé, nos institutions bancaires et administrations nationales étant, semble-t-il, des modèles d’intégrité, d’invulnérabilité et de sécurité des données personnelles …