Le Ministère de la Défense US reconnaît utiliser des « cyberbombes » contre l’organisation terroriste Daech, rapporte Gizmodo. Après les gesticulations des Anonymous, c’est au tour des militaires de se lancer dans un combat aussi stérile que contre-productif. Stérile car ce qui est détruit un jour est reconstruit le lendemain en d’autres lieux, sous d’autres protocoles, avec d’autres moyens, réduisant à néant le travail des services de renseignement, et contre-productif car ces frappes fournissent à l’adversaire des informations ou des indices sur ce qui a permis de révéler les cibles ainsi frappées… non seulement les moyens techniques de la NSA et des armées sont ainsi révélés, mais leur efficacité à moyen terme pourrait être grandement compromise. Les cyber-bombes ne font que des cyber-morts, les cyber-réseaux de communication contribuent parfois à organiser de véritables assassinats.