Peut-on inventer un successeur au mécanisme des certificats ? Depuis que les premiers malwares ont utilisé des certificats volés (Stuxnet fut probablement l’un des premiers, sinon le premier) rares sont les vecteurs d’attaques qui ne possèdent pas leur propre « patte blanche » estampillée officiellement par une autorité de certification authentique, constate le laboratoire de recherche de McAfee. On ne comptait que moins de 3 millions de binaires au premier trimestre 2013, et l’on atteint 19 millions de vecteurs d’infection au second trimestre de cette année, soit une multiplication par 6 de cette pratique en moins de 2 ans et demie. Quelle que soit la rapidité avec laquelle les éditeurs diffusent les répudiations, il en passe toujours un certain nombre entre les mailles des filets de défense périmétrique. A ce rythme, le mot certificat n’aura strictement plus aucune signification et le métier de C.A. devra opérer une sérieuse reconversion.