Un cabinet qui boude, passe encore. Mais deux la même semaine, il faut avouer que Steve Ballmer doit en avoir des aigreurs d’estomac. Cette fois, c’est au tour de King Research de pondre un dossier pessimiste sur l’adoption de Vista en entreprise. Stabilité mise en doute, craintes sur la compatibilité avec les applications héritées, coût… les sujets de défiance sont nombreux. Et, insistent les personnes interrogées, la publication du SP1 n’est pas considérée comme un argument plaidant en faveur de Vista. Voilà qui tranche d’avec les précédentes versions, pour lesquelles le premier « service pack » résonnait un peu comme le coup de pistolet au départ d’un 100 mètres haies.
* 60% des sondés n’envisagent pas de migration (contre 57% l’an passé… soit une progression du désamour).
* 92% pensent que le SP1 ne change rien
* 14% avouent avoir retardé le passage à Vista en attendant d’avoir plus d’informations concernant « Seven »… 14 autres pourcent affirment vouloir « sauter » la génération Vista et attendre Seven.
* 42% ont envisagé d’examiner des noyaux « autres que Microsoft » (contre 44% l’an passé). OS/X et la distribution Linux Red Hat détiennent les premières places dans ce cas.
Le reste de l’étude regorge de détails chiffrés aussi révélateurs. Mais, font tout de même remarquer les enquêteurs du King, si 65% des sondés envisagent sérieusement de travailler dans un environnement hétérogène, 56 % du total des personnes interrogées utilisent des outils de sauvegarde, d’audit, déploiement de correctifs etc spécifiques au monde Windows, et incapables d’assurer le bon fonctionnement d’une architecture mêlant Macintosh, machines XP/Vista et ordinateurs sous différents parfums GNU-Linux. Il y a parfois loin du rêve à la réalité.