Depuis la sortie de Windows « New Technology » 3.10, le développement commercial des systèmes d’exploitation de Microsoft s’effectue en 2 phases. Dans un premier temps, à la date officielle du lancement du système, quelques « early adopter » (ndt : en Français, optimistes inconscients) se dévouent pour essuyer les plâtres, tandis que le ban et l’arrière ban de l’industrie déploient à tours de bras… des maquettes ne sortant pas du cadre étroit de la « salle de tests informatiques ». C’est en fonction des cris d’angoisse ou de bonheur de ces éplucheurs de noyaux que s’entamera la seconde phase, celle de l’adoption ou du rejet généralisé du nouveau système d’exploitation. Mais attention, pas avant la sortie du sacro-saint Service Pack, sorte de cicatrice initiatique qui prouve que les défauts les plus gros ont bien été colmatés.
Cette semaine a vu paraître la première préversion du SP1 de Seven et de 2008 R2 (un fichier commun pour les deux systèmes). A télécharger aux risques et périls de l’impétrant-testeur. A quelques détails près, le SP1 appliqué à Windows 7 n’apporte rien qu’une impressionnante collection de colmatages et de consolidations. Celui de 2008 R2, en revanche, mérite que l’on se lance dans une installation préparatoire en raison de deux nouveautés : RemoteFX, la prise en compte du Windows Aero, d’animations Flash ou Silverlight depuis une machine Windows 7 virtuelle –fonction totalement inutile, donc absolument indispensable- et surtout de Dynamic memory, le gestionnaire de mémoire dynamique sous Hyper-V R2. C’est là une amélioration notable et grandement attendue.