Ils s’appellent Viktor Pleshchuk, Sergei Tsurikov et Oleg Covelin, et seraient les cerveaux présumés du « casse mondial » de WordPay. Ce coup de filet des services de renseignements Russe est une sorte de « gage de bonne intelligence » que souhaite donner l’Est aux Etats-Unis. Rappelons que l’affaire RBS WordPay s’était déroulée en trois temps : un premier hack du système informatique de la banque avait laissé fuir des informations portant sur des milliers d’identités. Et c’est à partir de ces données que les techno-truands sont parvenus à reconstituer les codes PIN des cartes de crédit associées à chaque compte. Après une importante phase de préparation, skimming ou fabrication de fausses cartes, puis distribution desdites cartes et des instructions associées à un réseau, des centaines de « mules » ont, en moins de 12 heures, retiré plus de 9 millions de dollars sur 2100 distributeurs de monnaie situés dans 280 villes différentes de par le monde. Un formidable travail de coordination qui montre à quel point ce « casse » était organisé.