Qu’il est rafraîchissant, ce billet de Nicolas Ruff, intitulé « Les Backdoors dans Skype ». Un billet qui trace précisément la frontière entre la peur irraisonnée –ou calomnie- et ce qui est possible. Compromettre un chiffrement Skype, oui, c’est possible. Lancer une attaque en déni de service, oui, c’est possible. R00ter un poste à distance via les mécanismes de téléchargement, c’est également envisageable (transformer le réseau Skype en Bootnet aurait pu être possible à une époque). Voir ses conversations enregistrées par les services de police de France, de Navarre et des Etats-Unis réunis, c’est également tout à fait envisageable, de par le droit régalien des forces de l’ordre dans les pays démocratiques –et autres-. Ne parlons pas des PoC qui, utilisant les systèmes de Plugin d’extension Skype, ont pu transformer un attachement vidéo en cheval de Troie ravageur.